L'Ouest américain en appareil photo jetable
En guise d'entrée, d'amuse-bouches, j'entame mes récits sur mon road trip aux Etats-Unis par un article peu commun mais qui donne le ton.
D'une route qui file vers d'infinis déserts à des mégalopoles bouillonnantes, j'ai retrouvé le goût de l'instantané, en embarquant un appareil photo jetable dans ma valise.
La joie de découvrir, un an plus tard, la surprise que renferme cette jolie boîte. Nos beaux souvenirs figés sur du papier, pour de vrai.
De la Californie, sa côte escarpée et ses villes fantasques aux gigantesques déserts et parcs nationaux. Arizona, Utah, Nevada, on parcourt les miles au rythme de paysages sublimes, des jours durant et l'on ne cesse de s'émerveiller de ses routes, ses destinations sans fin.
La belle San Francisco, la gentillesse de ses habitants, ses immeubles colorés, sa jeunesse festive. Prendre part à cette chaleureuse ville, où chacun prend soin d'autrui, une ville que je vous ferai découvrir plus en détails dans un prochain article
Des splendeurs énigmatiques jonchent notre route, Monument Valley, Horseshoe Bend, Death Valley, des noms que l'on a tous entendus dans notre vie, et qui ne représentent rien de concret jusqu'à ce que l'on s'y rende, et que l'on comprenne enfin le sens de leur renommée.
Je crois que ce que j'aime le plus dans ces prises de vues argentiques, ce sont les défauts. Les photos mal cadrées, les ratées, elles ont quelque chose d'inexplicable, elles cassent enfin le mythe de la photo parfaite, celle qui ne fait que reproduire un schéma à l'infini, et qui ne signifie rien puisque c'est , au final, bien souvent le ressenti qui prévaut.
Los Angeles, Palm Springs, des palmiers plein la tête et des sons qui résonnent. Édulcorée, cette dernière fait état de grâce, avec ses jolies couleurs et sa douceur de vivre que l'on apprécie tant, un joli contraste avec L.A alias La La Land, qui fait étalage de son prestige, entre Hollywood, Beverly Hills et autres quartiers mythiques faisant la démesure de cette gigantesque ville.
Plusieurs voyages en un, pour nos petits pieds insignifiants, mais des rêves que l'on a vécu éveillés, comme des gosses, sur ces routes fascinantes et dont on ne peut se lasser..