Visiter Londres en 4 jours — Mes incontournables

 

Alors que l’automne peine à s’installer, nous nous sommes octroyés quelques jours de douceur en amoureux dans la capitale londonienne.
L’occasion de (re)découvrir des lieux que l’on affectionne tout particulièrement pour ce troisième séjour. Que voir et que faire en un long week-end ? Je vous livre mes incontournables pour un voyage alternatif à Londres.

Il y a quelque chose de fascinant dans cette ville. Le genre de fascination énigmatique qui rend une chose ou un lieu galvanisant avant même d’y avoir posés les pieds. On en ressent toute la ferveur avant d’y être. Voilà ce que provoque Londres en moi avant chaque séjour.

Passée l’émotion des premiers séjours, que l’on consacre généralement à la découverte des lieux emblématiques de la ville tels que : Big Ben, Buckingham Palace, Westminster, ou encore le Tower Bridge. On cherche alors de nouvelles idées pour aller plus loin dans l’exploration de la ville, en abordant des lieux que l’on n’avait pas encore eu l’occasion de voir, et d’en chercher d’autres, plus originaux.

JOUR 1

L’heure est indécente pour sauter du lit, il n’est pas encore 7h lorsque notre avion décolle. Après deux heures de vol, et une heure de gagnée en arrivant à Londres (UTC +1 en été UTC +0 en hiver), un beau ciel bleu nous inonde de bonheur. Les prévisions pour ces quelques jours n’étant pas terrible, on va en profiter outre-mesure.

On ne perd pas une minute, on passe la douane, on récupère nos sacs et on saute dans le Stansted Express pour rejoindre le centre de Londres.

Shoreditch, Bricklane & Old Spitafields Market

Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous reprenons le DLR et métro en direction de l’East End. C’est un quartier par lequel je n’avais encore pas eu l’occasion de passer lors de mes différents séjours. Le petit monde de Banksy s’ouvre alors à nous en pénétrant dans Bricklane, des rues aux façades en briques, fréquemment marquées par de géantes fresques murales, en perpétuel renouvellement, nous entrons ici dans un quartier artistique et multi-culturel fort. Quartier branché limitrophe de la City de Londres, réputé pour ses marchés, ses looks excentriques et sa créativité.

Les adresses sont tout aussi fascinantes, on y trouve de la cuisine du monde très variée, mais aussi de chouettes lieux réaménagés comme le Box Park où nous allons déjeuner ce midi. Il s’agit de conteneurs de voyage accolés les uns aux autres et superposés de manière à former une seule et même entité, un espace agro-alimentaire frais et original, au milieu d’un quartier jeune où les murales se créent au fil du temps.

Il est treize heures lorsque nous nous posons pour déjeuner, on a choisi un burger de chez Black Bear Burger suivi d’une glace surprenante au Soft Serve Society avant de reprendre la marche.

Shoreditch est vraiment un endroit très sympa, mais nous n’avions malheureusement pas le temps de nous y perdre comme on l’aurait souhaité. Il faut prendre le temps de vaquer au gré des rues perpendiculaires de Bricklane, trouver le street-art dans des rues improbables. Nous sommes jeudi et il y a déjà foule, mais là où les visites battent leur plein, c’est vraisemblablement le dimanche matin, lors du marché vintage, où se confondent musiciens et cuisine de rue.

Nous avons profité du temps que nous avions pour flâner dans le Old Spitafields Market, qui est incroyable pour chiner des fringues vintage, des livres, cartes anciennes, et toutes sortes d’antiquités. Mais surtout, il donne envie de tester l’une de ses nombreuses cuisines, le stand éthiopien et ses salades de lentilles me faisaient de l’œil mais l’heure était plutôt à la digestion à ce moment-là de la journée.

Dans les environs : Whitechapel Gallery (entrée libre), le marché floral de Columbia, Backyard Market.

Sky Garden, le jardin avec vue panoramique

Ouvert en 2015 au public, ce building s’est rapidement imposé comme la référence en terme de vue panoramique en permettant l’accès à son jardin intérieur situé au 35ème étage, avec une vue sur la skyline démente ! On y vient d’ailleurs presque exclusivement pour cela, l’entrée est gratuite mais possible uniquement en réservant ses places deux semaines avant sur internet.

C’est un vrai bon plan, on peut également réserver une table dans l’un des restaurants ou profiter du bar, la terrasse panoramique offre - lorsque le temps le permet - une superbe vue sur le Tower Bridge, la Tamise et le Shard.

Petite oasis de verdure dans une tour de verre à la forme concave faisant penser à un Talkie Walkie (c’est d’ailleurs son véritable nom le Walkie-Talkie), le jardin du Sky Garden est joli mais je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant. En tous cas, ce n’est pas à me yeux ce qui vaut le déplacement, si vous voulez vraiment voir un jardin tropical original, optez alors pour le Barbican Conservatory.

Le Sky Garden est le concurrent direct du Shard en terme de vue, son voisin d’en face.
C’est un point de vue vraiment agréable, quand on veut découvrir Londres d’en haut.

D’autres jardins tropicaux : Barbican Conservatory, Kew Gardens

Tate Modern, l’art contemporain

Il existe de nombreux musées à Londres, des musées à renommée internationale, à des galeries d’arts, il y en a pour tous les goûts et le plus difficile sera de choisir celui qui nous convient. Sachez que l’entrée aux collections permanentes des musées nationaux est gratuite, ainsi que pour certains musées régionaux du Royaume-Uni.

J’ai une mauvaise connaissance des musées londoniens, mes courts séjours ne m’ont pas permis de m’y arrêter, même si l’envie y était, il faut parfois faire des choix, et quand il fait très beau, comme pour mes trois séjours, j’ai plutôt eu envie de privilégier les balades à l’extérieur. Pourtant Londres est une ville artistique de valeur sûre, et je suis certaine que la plupart de ces musées renferment de grands trésors.

Parmi les plus connus et réputés, il y a bien évidemment le British Museum, retraçant l’histoire de l’humanité et dont les collections, constituées de plus de sept millions d’objets et artéfacts, proviennent du monde entier, le Musée d’Histoire Naturelle et la National Gallery sont aussi deux incontournables de la ville, à ne pas manquer.

Mais, si vous avez un penchant pour l’art contemporain, je ne saurais que vous conseiller l’énorme Tate Modern, une ancienne centrale électrique désaffectée et réaménagée pour devenir le centre d’art moderne et contemporain de Londres.

On peut y découvrir de nombreuses œuvres d’artistes parfois célèbres comme Matisse, Picasso ou encore Kavinski, les expositions spéciales sont quant à elles, payantes.

Composé de deux bâtiments qui se superposent et sont reliés par des ponts, le Tate Modern bénéficie de cinq entrées situées aux différentes extrémités du musée, nous entrons par le bâtiment à chaudière, situé devant la Tamise, et relié à la City par le Millennium Bridge, la visite peut prendre du temps, les galeries sont agencées sur une dizaine d’étages entre le premier bâtiment et le Blavatnik Building.

Au sommet de celui-ci, se trouve une magnifique vue panoramique sur la City et la Tamise, dont il est agréable de profiter en fin de journée, lorsque le soleil décline.
Le Tate Modern est ouvert du dimanche au jeudi de 10 h à 18h et du vendredi au samedi de 10 h à 22 h, ce qui laisse la possibilité de visiter tard les expositions.

La visite du Tate Modern est l’occasion de balader dans le quartier, de la gigantesque Cathédrale St Paul à La City ou encore du côté de Southwark en flânant autour de la Tamise, en visitant le Shard ou en allant faire un tour au Borough Market et sur le Tower Bridge si on ne l’a jamais approché. Nous avons opté pour la City, avant d’aller dîner dans un quartier vietnamien de l’East London.

JOUR 2

Ce matin, nous entamons notre deuxième jour de visite par l’incroyable magasin Liberty, dans Soho. Je n’y étais jamais entrée et je voulais voir à quoi ressemblait ce lieu iconique tout de bois vêtu. Liberty, c’est tout le raffinement anglais disséminé sur 6 étages d’une incroyable demeure au style british indémodable. Des marques de grands créateurs, de la décoration et des accessoires mais surtout au rez-de-chaussée une très jolie papeterie aux cartes à l’humour anglais que l’on adore.

Neal’s Yard, petit havre de paix au cœur de Londres

Dans un petit coin caché à proximité de Covent Garden, se trouve une ruelle tout à fait charmante, et colorée ! Nous voici à Neal’s Yard, ici on trouve de nombreuses boutiques axées sur la médecine alternative, des huiles essentielles aux plantes médicinales, des nombreux remèdes se trouvent ici, mais aussi de jolis cafés axés eux-aussi sur l’holistique et la nourriture organique, on est fan !

On décide d’y faire une pause cappuccino & brownie aux noisettes, chez Jacob the Angel. L’endroit est minimaliste à souhait, très peu de places, mais une vue imprenable sur la cour de Neal’s Yard pour ce petit café tout mignon.

Le populaire Covent Garden & ses halles

On file ensuite vers Covent Garden, le quartier est souvent associé à un ancien potager et marché de primeurs de l’Abbaye de Westminster, devenus aujourd’hui une grande place abritant sous ses halles de verre de nombreux restaurants, stands d’artisanat, boutiques. Le lieu est populaire et incontournable depuis de nombreuses années, des artistes de rue y font souvent le show, et l’ambiance y est vraiment chouette, j’aime beaucoup m’y arrêter lorsque je viens à Londres et promener dans les ruelles adjacentes, toujours très animées.

L’après-midi sera propice aux flâneries et au shopping dans les artères principales de la ville, entre Carnaby Street, Picadilly Circus, Regent St., et Oxford Street.

Pour bien terminer la journée, on se rend dans un pub anglais, histoire de se mettre vraiment dans le rythme local, avant de dîner dans un restaurant indien et terminer la soirée dans le Soho festif, celui où les rues sont prises d’assaut par une foule de gens, débordant des bars et boîtes. On a beaucoup aimé l’ambiance débridée et joyeuse qui régnait ici.

JOUR 3

Troisième jour dans la capitale, et le soleil est toujours au rendez-vous, faisant une nouvelle fois mentir les prévisions météo, ce matin on file dans le quartier de Notting Hill, un quartier que j’affectionne beaucoup, pour son côté bubble gum et chic, où le temps semble s’être arrêté. On teste le brunch de chez Eggbreak, un vrai succès que l’on recommande tout particulièrement, je vous ai d’ailleurs concocté un guide relatant toutes mes bonnes adresses à Londres.

De Notting Hill à Portobello Road Market

On balade dans Notting Hill une bonne partie de la journée pour digérer, puis direction Portobello et son gigantesque marché antique. Autant, j’ai adoré ce lieu lors de mes premiers voyages, je n’y avais jamais été durant le week-end, lorsque le marché bat son plein. Alors certes, il y a beaucoup de stands sympa, de la street-food à n’en plus savoir que choisir, mais j’avoue m’y être sentie trop à l’étroit, l’effervescence est telle qu’il y a un véritable engouement et que les gens sont en nombre sur le marché en ce samedi matin, difficile donc de chiner comme il se doit, de prendre son temps pour observer, choisir des objets… nous n’y sommes d’ailleurs pas restés longtemps, malgré les stands incroyables qu’il y avait, préférant les marchés plus tranquilles, où l’on peut flâner et chercher son bonheur à son rythme.

On a repris un bus en direction du Whole Foods Market, où nous avons fait quelques achats pour le goûter, et à ramener.

Kensington Gardens

Nous avons passés le plus clair de notre journée ici, à promener, jouer avec les écureuils, observer les cygnes, canards, et autres animaux autour du lac, puis nous nous sommes calés dans un parc autour de Kensington Palace au soleil.

Le parc est immense, les gens viennent y faire des balades, promener leurs chiens, courir, marcher, balader avec les enfants, c’est vraiment un endroit magnifique.
J’avais déjà visité Hyde Park et St James Park lors de mes précédents séjours, et Kensington est clairement mon préféré, avec Hyde Park en seconde position, ce qui va de paire puisqu’il est la continuité de Kensington, tous deux reliés par The Long Water et The Serpentine Lake, où nous avions adoré flâner et faire de la barque il y a quelques années.

Retour à Carnaby Street à la tombée de la nuit, où nous allons choisir parmi les nombreux restaurants présents au Kingly Court avant de rentrer tranquillement dans notre chambre à Canary Wharf.

JOUR 4

À l’origine, nous avions prévu de faire énormément de choses en ce dernier jour de voyage, mais la fatigue, et aussi la peur de rater notre avion nous a fait changer notre programme.

Nous voulions passer la matinée au Richmond Park pour balader et y voir des biches et cerfs en liberté, puis faire un crochet au Market Hall Fulham pour déjeuner et par la même occasion remanger une glace de chez Soft Serve Society, avant de filer au Greenwich méridien.

Cela me paraissait imprudent, les trajets représentant beaucoup de distances, on se garde donc ce projet pour un futur trip dans la ville.

Camden Markets

Finalement, nous avons traîné un petit peu à l’hôtel, pris notre petit-déjeuner avec vue puis nous sommes partis à Camden faire du shopping et tâter l’ambiance en ce dimanche matin dans les marchés les plus grunge de la ville.

À peine arrivés, on aperçoit deux jeunes avec houpette assez originale sur la tête, tendant une pancarte “Help punks to get drunk”. Pas de doute nous sommes au bon endroit.

Beaucoup, beaucoup de monde ici aussi, je ne me souvenais plus qu’il y avait autant de marchés dans un espace bien distinct, on s’y perd facilement, happés par les petits stands vintages, les boutiques artisanales cachées, et les stands de cuisine de rue du monde entier, qui nous embaument à mesure que l’on pénètre dans les marchés.

Des gens mangent partout, les places venant à manquer, certains sont debout, assis sur des marches, collés-serrés, les pigeons se battent eux-aussi pour avoir leur part de sandwich, on est, ici-aussi, à la limite de l’asphyxie, mais heureusement, les canaux offrent un peu de calme, et l’on trouve toujours un petit coin d’espace pour souffler.

Les boutiques de Camden High Street n’ont pas changé, on y fait toujours de très bonnes affaires, et mon seul regret est le manque de variété quant aux vêtements souvenirs, qui sont partout les mêmes, et sans aucun intérêt.

Midi passé, on jettera notre dévolu sur un stand colombien pour déjeuner, avec un bon Vegan Machine pour moi (mini potatoes, bananes plantain, piment, haricots rouges, riz, guacamole, herbes) et une énorme crêpe pour terminer ce séjour.

On rentrera à l’hôtel dans l’après-midi récupérer nos bagages puis nous partirons en bus à Liverspool Street Station pour reprendre notre train pour Stansted (le train le plus silencieux que j’ai pu prendre de ma vie).


Informations pratiques

Londres est la ville la plus chère d’Europe. Vous le sentirez dès vos premiers pounds en poche, l’offre de logement y est limitée et il faudra débourser pas mal d’argent, même pour un court week-end.

COMMENT Y ALLER ?

Depuis Paris, en train bien évidemment avec l’Eurostar, avec des prix défiants toute concurrence.

Si vous arrivez en avion, sachez qu’il y a 6 aéroports dans Londres et sa province, dont les plus empruntés sont : Heathrow, Gatwick, Stansted, et London City, j’ai par ailleurs pu en tester 3 différents lors de mes voyages, correspondant à des vols bien spécifiques (Heathrow pour des vols internationaux, La City pour les voyageurs d’affaires, et Stansted plutôt utilisé pour des vols low-cost).

ARRIVER PAR STANSTED

La solution la plus économique consiste à prendre le bus, il existe deux compagnies : Terravision et National Express, que l’on peut réserver directement via Easybus.
L’aller-retour coûte environ 11-12€, Terravision est plus rapide que sa concurrente car elle fait moins d’arrêts, en général il faut compter un peu plus d’une heure pour rejoindre Liverpool Street Station.

Ayant lu différents commentaires négatifs au sujet des bus, qui ne s’arrêtent pas toujours malgré la présence de passagers, et pour éviter de courir et perdre mon temps à attendre à l’aéroport, j’ai préféré opter pour la sécurité en prenant le train.

Le Stansted Express se prend directement à l’aéroport, le billet vous permet de prendre n’importe quel horaire dans la journée, des trains partent tous les quarts d’heures, donc pas de stress si vous ne passez pas la douane de suite, ou que vos bagages sont en retard… Le train s’arrête à Liverpool Street Station (la plus centrale), met entre 45 minutes et 1h30 et un trajet coûte £17 l’aller simple.
Pas besoin d’Oyster Card, il suffit d’acheter un billet à l’aéroport, ou mieux, en ligne avant votre séjour, vous bénéficierez même d’une légère réduction via internet. Les trains fonctionnent de 4h30 à 23h30 environ. Des bus de substitution font le trajet pendant la nuit.

Le taxi reste la dernière option, mais sujet aux embouteillages tout comme le bus, il faudra débourser environ 110£ pour vous rendre dans le centre de Londres.

ARRIVER D’UN AUTRE AÉROPORT

Vous avez à peu près les mêmes options disponibles en arrivant de chacun des aéroports de la ville, je vous ai décrit celui par lequel je suis arrivée, mais n’hésitez pas à vous rendre sur ce site qui explique chacune des possibilités de transferts à l’arrivée des aéroports principaux, et qui m’a beaucoup aidée pour planifier mon arrivée à Londres.

SE DÉPLACER

Une fois arrivés à Londres, il vous faudra acheter une carte de transport, ou un pass, afin de vous déplacer de manière rentable dans la ville. Le coût de la vie étant assez élevé, je ne saurais que vous conseiller de prendre un abonnement pour vous déplacer.

La Travel Card et la Oyster Card sont les deux moyens les plus avantageux pour se faire.

En règle générale, pour des séjours courts (environ 3 jours), la Oyster est plus intéressante, car elle se recharge en fonction de ses déplacements, on peut y mettre la somme que l’on souhaite pour la journée, et si l’on fait un grand nombre de trajets elle calculera automatiquement le plafond journalier en se calant sur le prix de la Travel Card, donc on ne dépassera jamais le prix de la première. Elle peut néanmoins paraître compliquée pour un voyageur qui ne maîtrise pas totalement l’anglais ou les transports en commun, mais une fois que l’on a compris son fonctionnement je la trouve vraiment très intéressante, et m’en sers à chacun de mes voyages désormais.
D’autant qu’elle s’achète pour 5£ et que l’on peut la rendre à la fin du séjour, la somme nous sera alors restituée, on peut aussi choisir de la garder en souvenir, ou pour son prochain séjour :)

Ces deux cartes permettent de prendre les bus, tramways, métro, DLR et London Overground.

En ce qui concerne la Travel Card, il en existe deux bien distinctes, de 24h ou de 7 jours.
Elle est surtout intéressante pour des séjours de plus de 4 jours puisque son coût revient moins cher que de payer ces 4 jours séparément.

Toutes les informations et les comparatifs de prix entre la Travel Card et la Oyster Card à retrouver ici.

OÙ DORMIR

Le Novotel Canary Wharf est mon choucou, je l'ai découvert cet été en cherchant notre logement, il un peu excentré, mais il propose des chambres à partir de 99£, certaines avec vue sur la City, le cadre est totalement fou, et nous a permis de découvrir un coin de Londres que l'on ne connaissait pas : l'Isle of Dogs.
Un mélange de canaux et quartier d'affaires assez dingue.
L'hôtel est magnifique, dans un style moderne et vintage alliant espaces à l'allure industrielle et mobiliers anciens.
C'est assurément mon coup de cœur pour un voyage à Londres.

Dans le même genre et ordre de prix, vous avez aussi le Citizen M (à Shoreditch ou Tower Bridge) ou le Good Hotel, une très chouette adresse : il s’agit d’un hôtel péniche bien sympathique, moderne, et qui reverse ses bénéfices pour former des demandeurs d'emploi de longue durée de la région et scolariser les enfants défavorisés, encore plus excentré que le Novotel mais vraiment un chouette concept.


Merci à l'équipe du Novotel Canary Wharf pour son accueil, cet article fait parti d'une collaboration avec l’hôtel, deux nuits m’ont été offertes.
Je reste bien évidemment libre de mes propos, comme toujours,
tous les choix éditoriaux et visuels me reviennent.